créations...

Je voudrais poster mes créations... Seulement je ne fais que des écrits:17: je peux les poster ou c'est seulement les dessins ?

je crois que de l'ecris, c'est de la création, a par si tu fais de la recopie xD.

Aah non, c'est du made in ma pitite tête... Promis juré XD

Donc vala une de mes nouvelles... Que j'avais fais à l'origine pour une de mes connaissances ^^


Question existentielle



Nous nous sommes tous – ou presque – posés la question un jour : pourquoi devenir prof de mathématiques ?

Les mathématiques… Composés de chiffres, de nombres, de figures, de théorème et autre vocabulaire à apprendre sur le bout des doigts, règles compliquées et noms farfellus, voilà une combinaison qui ne plait guère à la majeure partie des gens. Nom pompeux, matière qui fait la hantise de bien des élèves, professeurs craints, voilà qui ne donne en aucun cas envie d’enseigner lesdits mathématiques.

Et pourtant…

Sortis d’on ne sais où, les professeurs perdurent. Vicieux et accablants, ils font survivre cette matière primordiale bien qu’horrible. Amis proches de Pytagore, Thalès et autres noms sur lesquels on crache, ils se tuent à faire respecter leurs noms et à apprécier leur « art ». Ces drôles d’animaux s’acharnent encore et encore à essayer de remplir nos crânes d’une science que nous jugeons souvent de « trop pourrie », malgrès le raffut, les avions de papier qui s’échouent à leurs pieds, les cris incessants des élèves, et autres désastres humains, ils ne baissent pas les bras !

Mais pourquoi, pourquoi vouloir exercer un tel métier ? Pour l’argent ? Tout l’or du monde ne vaudrait pas un tel supplice, que de parler aux murs dans le brouhaha de ces sales gosses… La nécessité ? Personne n’a jamais été assez necessiteux pour désirer un tel horizon d’avenir… L’amour de la science ? Plausible… Après tout, l’amour rend aveugle… Et pas qu’un peu, aparemment !

Pour plus amples détails, plusieurs de ces drôles de personnes ont été étudiées. À première vue, aucun d’entre eux n’avait l’air fou, sénile, suicidaire, déprimé, fou, taré, fou, et autres. Tous papottaient dans la plus normale des normalité possible.

Mais alors, pourquoi ?



Un d’entre eux fut retenu, car la réponse était beaucoup plus visible à l’œil nu que chez les autres. Jeune homme plein de vie, d’à peine une vingtaine d’années, pas forcément surdoué, ni même désepréré, il ne piquait pas les yeux quand on le regardait, ni les narines quand on s’en approchait.

Après moults et moults tests, il apparut une chose… Débordant de vie, n’arrivant généralement pas à sortir deux mots intelligents à la suite, peinant encore plus à sortir quelque chose de sensé, et pourtant tellement drôle, attendrissant, et logique (quand un éclair d’intelligence lui traversait l’esprit (c’était rare, extrèmement rare, mais fantastique quand ce genre dévénement ce produisait)), il voulait être professeur de mathématiques !


Pourquoi vouloir être professeur de mathématiques ? Parce qu’il faut être un sacré numéro…

C'est trop bien ^^ j'adore ta façon d'écrire ! Tu en as d'autres ?

En pagaille ^^
Mais ça c'était un ti truc spécial... Donc elles ne sont pas forcément toutes aussi "ironiques"
Merci d'avoir lu, et je suis super contente que ça t'aie plu !!

De rien, et c'est trop bien, donc c'est normal que ça me plaise ^^
J'espère que tu en postera d'autes ^^ même si cest pas le même style !

pas mal pas mal ^^

C'était juste un délire d'une demie heure quand j'en ai eu marre des maths... Donc c'est pas forcément bien profond ^^''

Je viens de terminer celle là, qui est un peu plus longue... Je compte sur vous pour me dire ce que vous en pensez ^^


Les Dieux



On nous l’aura assez répété : Polythéiste : qui croit en plusieurs Dieux, monothéiste : qui croit en un seul Dieu, et athée, qui ne croit en rien.



Penchons nous un peu sur les polythéistes, ou plutôt sur ces Dieux. Et mieux encore, sur les Dieux de la Mythologie Grecque.

Qui ne connais pas Aphrodite, Athéna, Poséidon, Zeus et tous les autres ?

Zeus, le big boss parmi les boss, qui n’est en fait pas le vrai big boss, eut plein d’enfants avec plein de femmes différentes – c’est pas glorieux, mais c’est hélas vrai, toutes les familles ont leurs tragédies, même les familles divines.



En tant que Dieux, on peut supposer que ce sont eux qui ont créé le monde, les humains et tout le reste. Si la terre est grande, c’est certainement parce que c’est Zeus qui a supervisé ça. Il dû faire aussi en fonction du dos d’Atlas, qui était sensé porter cette grosse boule Dieux ne savaient où. Pas trop grosse quand même, pour éviter que ce pauvre Atlas ne se tue à la besogne.

Poséidon contempla le travail de Zeus d’un œil un peu critique.

– C’est bien beau ton truc, Zeus… Mais je trouve que ça manque de goût. Compte pas sur moi pour y vivre…

– Ben alors Poséidon ? T’as quelque chose à redire quant à mon superbe et impeccable boulot ?

– C’est tout marron ton truc !

De rage, Poséidon cracha sur l’œuvre de Zeus, et une grosse tâche bleue et mouillée apparut sur la boule de glaise. Poséidon se rapprocha de sa tâche.

– Oh, c’est joli !

– Tu parles, gros thon ! T’as tout bousillé mon travail !

Hécate s’avança.

– C’est fini ce raffut, oui ?

Étant une déesse plus vieille que le prétendu big boss des boss, et étant crainte de tous également, les deux dieux se turent.

– Oh, c’est marrant ce truc marron et bleu ! C’est le jouet à qui ?

– C’est pas un jouet, et c’est à moi ! protesta Zeus.

– Moi aussi j’ai participé, dit Poséidon, plus fier que jamais.

Hécate soupira.

– C’est complètement insipide votre truc… Il vous faut des astres et des lunes !

Comme elle était la déesse lunaire, ce détail lui semblait primordial. En quelques minutes, elle créa plusieurs petites boules qu’elle mit en orbite autour de la boule de Zeus et Poséidon.

– C’est quand même louche…

Elle créa une autre boule, qu’elle plaça au centre de tout.

Héphaïstos, qui passait par là, se pencha sur l’œuvre de ses confrères et consœur.

– C’est tout moche ce que vous avez mit au milieu…

Hécate le foudroya du regard.

– Tu veux mourir ?

Héphaïstos s’enflamma.

– Tes titans, je les crâme tous un par un, si ça t’amuse !

De rage, il prit la plus grosse des boules en main et la pressa jusqu’à ce qu’elle s’enflamme.

– Ah bravo ! cria Hécate. Tu veux vraiment mourir, c’est ça ?

– Mais non ! les stoppa Poséidon. Regardez les reflets et la lumière !

– Il a raison, dit une vois féminine. Outre le côté esthétique, la lumière et la chaleur va permettre le développement de la vie. Et donc, probablement de l’être intelligent.

Zeus se retourna et vit Athéna, qui s’était glissée derrière eux.

– Pour cela, continua-t-elle, il suffirait que Poséidon emmène certains de ses copains dans ce qu’il a fait…

– Hein ? fit Hécate. Des potes à Poséidon dans un de ses molards ?

– Mon Dieu Hécate que tu parles mal ! dit doucement Athéna.

– Toi aussi tu veux mourir ?

– Les déesses dignes de ce nom devraient savoir que la violence n’aboutit à rien, l’art et la culture est vraiment la plus belle des choses !

Arès vint alors.

– Encore dans tes discours auxquels personne ne pompe jamais rien, Athéna ?

Hécate, heureuse de voir Arès, se jeta sur lui. Arès la repoussa et alla voir ce qui attirait tous les regards.

– Pas mal. Quoiqu’un peu calme. Y’a des bastons sur ton gros caillou ?

– C’est pas un caillou ! protesta Zeus.

– T’as vu ? Ça c’est un de mes molards !

– Cracha, rectifia Athéna.

– Et c’est moi qui ai foutu le feu au gros truc d’Hécate !

Arès bailla.

– Si c’est pas de la baston, vous savez bien que je m’en contrebalance.

– Sauvage ! lui dit Athéna.

Aphrodite et Héra arrivèrent en même temps. Après s’être informées de ce qu’il se passait, elles prirent à leur tour la parole.

– Zeus, mon amour, dit Héra, j’espère que tu as prévu des endroits constructibles, pour que les êtres puissent habiter et s’unir dans des endroits convenables ?

– Heu…

– Je veux que les êtres vivants qui naîtrons ici soient dotés du sentiment de l’amour !

– Et moi je veux qu’ils se reproduisent… Une reproduction sexuée ! dit Aphrodite avec un sourire de requin.

Athéna soupira.

– J’espère que tu ne vas pas encore dire des choses que des moins de mille huit cents ans ne devraient pas entendre ?

– Je peux faire une démonstration si vous voulez ! Un acte vaut toujours mieux que des mots ! Tiens, justement, voilà Apollon qui arrive !

Après avoir refusé les avances d’Aphrodite, Apollon prit part au débat.

– Je veux de la beauté dans ce monde, avec une flore spéciale pour chaque endroit. Je peux me charger de ça, si vous voulez. Ensuite, je voudrais que les êtres vivants soient beaux ! Je me servirai de Narcisse comme modèle. Il sera très bien. Vous voulez bien me laisser cette tâche ?

– Tant que tu donnes aux êtres de quoi jouir, moi j’ai rien contre, déclara Aphrodite.

– Aphrodite ! protesta Athéna. Je te rappelle que nous n’avons pas tous mille huit cents ans !

– Parle pour toi, petite intello !

– On est du même siècle je te rappelle ! Précoce !

Tous les autres soupirèrent. Ce n’était pas la première fois que ces deux là se disputaient. Apollon prit la défense d’Athéna, et Hécate et Arès celle d’Aphrodite. Héra s’interposa entre eux et calma le jeu.

– Allons, allons. Cela ne vous servira à rien, de vous disputer…

Hadès passait justement par là.

– Je veux un rôle dans l’histoire. Je garderai les enfers. Cerbère m’accompagnera.

– Cerbère ? s’étonna Aphrodite.

– Oui ignorante, le toutou du monsieur ici présent, la railla Athéna.

– Chien a l’apparence ignoble, se plaint Apollon.

– Pas qu’un peu…

Zeus soupira.

– Bandes de chochottes. D’accord Hadès, les morts irons dans ton pays.

– Je réclame une espérance de vie bien plus courte que la notre.

– Combien ?

– Disons… Jamais plus de cent ans, d’accord ?

Athéna poussa un petit cri.

– Cent ! Ils ne pourront jamais devenir intelligents en si peu de temps ! Même ceux qui arrivent à dépasser le milliard d’années chez nous meurent parfois bêtes !

– Allons petiote, fit Poséidon. Ne t’en fais donc pas. Tu n’as qu’a choisir un point où tu iras leur prodiguer ton savoir !

Athéna fut consolée ainsi. Elle choisit un point qu’elle nomma Athènes, et elle décida par la même occasion du nom du pays : le Grèce.

D’autres s’associèrent à eux, comme Morphée, sui s’occupa du sommeil et des rêves, ou encore Éole, qui prit en charge les vents.



Mais comme nul Dieu n’est parfait, ils s’occupèrent plus du pays Grec que des autres endroits, car les Grecs étaient ceux qui croyaient le plus en eux. Quand le peuple Romain naquit, nos sympathiques Dieux de l’Olympe durent changer de noms pour ne pas trop se faire blâmer.


Et c’est ainsi que naquit notre univers…

C'est trop bien, j'adore !!!

Merci
J'adore la Mythologie, donc ça m'a fait marrer de faire ça (c'est pas du grand art non plus, mais bon)... Je suis contente que ça te plaise ^^

Oui, c'est trop bien ^^
Tu vas en poster d'autres ?

Bien sûr ^^
Heu... J'ai des histoires à plusieurs chapitres, je peux commencer par un truc tout con en 4 chapitres, mais c'est vraiment un truc hyper con... ça t'ira ?

Oui, mets le stp ! ^^

Donc, voila une de mes oeuvres les moins recherchées au niveau du scénario... (en 4 chapitres ^^")

Kasuyane et la recherche du bleu-mauve - Chapitre 1


Kasuyane était, comme à son habiture, penchée sur sa main gauche, posée à plat sur son bureau, en train de s’appliquer soigneusement une chouche de vernis bleu pailleté. Une fois qu’elle eut finit, elle leva sa main et admira son travail.

– Impecable…

Elle soupira.

– Quand même, c’est dommage… J’aimerai bien trouver ce bleu-mauve…

Elle souffla énergiquement sur ses ongles bleus pour faire sécher le vernis. Depuis longtemps, elle arpentait les rayons des vernis, en espérant trouver la couleur de ses rêves… Mais en vain. Existait-il quelque part dans le monde la couleur qu’elle jugeait parfaite pour la beauté de ses main ?

– Kasuyane ! T’as du courrier !

– Oui m’man, j’arrive !

Elle reboucha on flacon avec précaution et sortit de sa chambre à la vitesse de la lumière. Elle trouva sa mère près de la table du sallon, en train de trier le courrier. Il y avait, comme d’habitude, une multitude de prospectus, qui partaient plus souvent au feu qu’ailleurs.

Elle lui tendit un catalogue assez épais.

– Ton truc pour les magasins de maquillage…

Kasuyane s’y précipita dessus. Ses recherches pour LE bleu-mauve allaient reprendre !

– Pourquoi tu continues à payer pour ce catalogue ? Tu n’y achètes jamais rien !

– J’achèterai quelque chose quand il y aura ce que je cherche, pardi !

– Oui, d’un côté, c’est logique…

Kasuyane ne prit même pas la peinde de répondre, et elle repartit s’enfermer dans sa chambre.

Elle s’étala sur son lit et se mit à chercher. Elle tourna rapidement les pages jusqu’à ce qu’elle arrive dans la partie des vernis.

– Alors, les nouveautés…

Elle regarda attentivement les noms et les couleurs des nouvelles teintes.

– Blanc cassé pâle plus plus, Rose blanche teintée de noire, bleu nuit jaune, orange neigeux…

Elle ferma rageusement le catalogue.

– Mais bon sang ! Ils sortent des couleurs totalement farfellues, et ils ne trouvent même pas le moyen d’inventer un bleu-mauve ? Mon bleu-mauve n’est pourtant pas compliqué à fabriquer ! C’est une couleur simple !

Elle lança le bouquin à l’autre bout de sa chambre.

– Blanc teinté de noir… Si c’est blanc, ça ne peut pas être noir ! Quelle débilité ! Et un bleu-jaune… Ou c’est bleu, ou c’est jaune ! Ou vert ! Mais pas les deux ! Zut à la fin !

Sa mère entra dans sa chambre.

– Mais… ! Je peux savoir la raison de tout ce raffut ?

– Ils ne sortent que des anneries ! C’est effarant ! Et moi, je n’ai toujours pas MON bleu-mauve !

– Encore cette histoire de bleu-mauve ! Tu n’en n’as pas marre à la fin ? Ça fait plus d’un an que tu ne nous parles que de ce bleu-mauve ! C’est dingue ! Es-tu au moins sûre qu’il existe, ce bleu-mauve ?

– Je suis certaine que oui ! Même si ce n’est qu’en chine ! Ou au pôle nord ! Mais je m’en fiche, je le trouverai ! Même si je dois y passer la moitié de ma vie !

– Tu exagères un peu, là… Ce n’est qu’un vernis !

– Non, c’est le vernis de mes rêves !

Sa mère entra dans la chambre et s’empara du catalogue.

– Kasuyane… Je ne veux plus entendre parler de cette histoire, c’est compris ? Demain, j’annule ton abonnement, et c’est fini. Si tu prononce encore une fois « bleu-mauve », tu seras punie. En attendant, je veux que tu travailles ! Tes professeurs m’ont dit que ce bleu-mauve est devenu une véritable obséssion !

– Mais mais mais…

– Pas de « mais » qui tienne ! Allez, au travail !

Kasuyane sortit son matériel scolaire et appuya son menton sur la paume de sa main, puis elle se mit à regarder rêveusement par la fenêtre. Ses recherches prennaient donc théoriquement fin… Mais elle ne baisserait pas les bras. Même si le monde entier se liguait contre elle et son bleu-mauve.



Je poste la suite dès que tu as lu ça ;-)

Merci, et j'aimerai bien la suite stp !
Je trouve l'histoire intéressante, vive le maquillage ! xD

C'est pas grave Ichigo XD Je suis habituée les artistes sont souvent incompris (je plaisante hein XD)

Et donc pour Chopper, la suite ^^


Kasuyane et la recherche du bleu-mauve - Chapitre 2



Kasuyane décrocha le combiné du téléphone et composa rapidement un numéro. Après quelques sonneries, elle fut mise en attente. Typique.

– Elle est trop nulle, la musique…

Les minutes passaient et personne ne prennait son appel.

– J’espère qu’ils ne vont pas me facturer ça, ces bleus…

– Allô ? Vente de produits de beauté, manucure et sois de peaux, bonjour !

– Ah, ben c’est pas trop tôt ! s’exclama Kasuyane.

– Pardon ? dit amèrement la voix à l’autre bout du fil.

– Heu… Non rien, excusez-moi…

– En quoi puis-je vous aider ?

– Hé bien voilà… Je cherche une teinte particulière de vernis à ongles…

– Oui ? Vous avez les références ?

– Pas vraiment… Vous avez du bleu-mauve ?

La femme marqua un long temps de silence.

– Vous n’avez pas de chance. J’ai du bleu « pêche melba », « nougat », « canard », « rouge », « champ de coquelicots », « verdure d’automne », et du mauve « orangé », « blond », « soleil d’été », mais pas de bleu-mauve…

Kasuyane resta sans voix.

– Mais…

Elle asipra une longue bouffée d’air et se passa la main sur le visage.

– Mais comment vous pouvez avoir des teintes aussi irréalisables, mais pas de bleu-mauve ?

– Vous savez, mademoiselle, les gens demandent plus de fantaisie, une vulgaire teinte banale ne les intéresse en aucun cas.

– La preuve du contraire ! J’en cherche bien un, moi !

– Écoutez, allez vous adresser dans un magasin d’antiquités si ça vous chante, mais ne nous faites pas perdre notre temps avec vos caprices. Passez une bonne journée.

– Attendez, je… !

Seule une sonnerie, qui indiquait qu’on venait de lui raccrocher au nez, lui répondit. Elle reposa le combiné, frustrée.

– Ce n’est vraiment pas la peine d’essyer de discutter, avec les commerçants…

Elle chercha d’autres numéros dans l’annuaire. Mais elle n’en trouva plus aucun. Elle devait faire des recherches sur internet pour espérer trouver son bonheur.

Elle soupira. Étant donné comme c’était partit, elle n’était pas rendue. Allait-elle trouver son bleu-mauve ? LE bleu-mauve tant convoité ? Elle l’espérait de tout cœur. Elle voulait son bleu-mauve, et elle l’aurait !

Elle aurait ce bleu-mauve, ce fabuleux mélange de ces deux couleurs, qui pouvait avoir des reflets tantôt bleux, tantôt mauves, selon l’intensité de la lumière du soleil… Cette teinte légèrement pailletée qui donnait une impression argentée en contre-jour… Le vernis à ongles parfait !

– J’aurais mon bleu-mauve ! s’excita-t-elle.



Elle trouva un site web assez interessant, qui filtrait les produits en fonction des critères choisis.

– Alors…

Elle entra toutes les informations voulues, et cliqua sur le boutton de validation. L’unité centrale ronronna avant d’afficher complètement la page.

– Aucun choix !

Elle tapa du poing à côté du clavier, manquant de peu la souris. Pauvre bête, qui aurait pu finir écrasée.

– Bouh ! Mais c’est injuste ! Pourquoi ?

Elle retourna sur la page du moteur de recherche.

– Bleu-mauve… Mon petit bleu-mauve… Bouh… Je t’en prie, montre-toi… Viens voir Tata Kasu… Je te jure que je ne te ferai aucun mal…

« De toute façon, je ne risque pas de le liquider en deux jours… Depuis le temps que je le cherche… Je pense que je le prendrai quinze fois en photo, et que je le bénirai pendant deux mois, avant de l’ouvrir… » se dit-elle.

Elle arrêta le curseur de sa souris sur le nom d’un site.

– Je connais ce magasin ! Ils ont tout !

Elle se tapa le front du plat de la main.

– Quelle idiote fais-je ! J’aurais dû y penser avant !

Elle cliqua sur le lien. La page prit quelques secondes avant de s’afficher. S’afficher… Ou pas.

Le moniteur afficha « page en construction ».

Si elle avait été dans un manga, Kasuyane serait tombée de sa chaise en saignant abondament du nez. Mais elle se contenta de se taper la tête sur la clavier, aussi fort qu’elle le put.

– Saleté ! Comment ça, « page en construction » ? Pourquoi maintenant ? Marre !

De rage, elle débrancha son ordinateur sans même prendre la peine de l’arrêter correctement, et elle sortit de sa chambre. Elle alla à l’exterrieur, et commença à se promener dans les ruelles de sa ville pour se changer les idées.

Elle ne trouverait jamais son bleu-mauve. Il vallait mieux pour elle qu’elle arrête tant qu’elle ne se faisait pas trop de mal avec cette histoire. Il fallait qu’elle abandonne son rêve suprême…

C'est trop bien, la suite stp !!

Tout de suite =^_^=


Kasuyane et la recherche du bleu-mauve - Chapitre 3



Kasuyane était sur un fauteil, devant la télévison. Elle changeait de chaine toutes les quinzes secondes, sans même réfléchir si l’émission était bien ou pas. Elle se « changeait les idées ». Sa mère passa devant elle, une pille de linge fraichement repassé dans les bras.

– Tiens, Kasu ! Je suis impressionée ! Voici trois jours que tu ne parles plus de ce bleu-mauv…

– Ne prononce pas son nom ! la coupa Kasuyane, au bord de l’hystérie.

– Tu as laissé tomber tes recherches ?

– Oui. Tout le monde était contre notre union… J’ai dû m’en séparer… J’en souffre, mais c’est pour notre bien à tous…

Elle soupira. Sa mère la regarda de travers pendant quelques minutes, se demandant si elle ne délirait pas complètement.

– Kasuyane, tu es en train de devenir complètement folle. Que dis-je ? Barjot ! Tarée ! Ce n’est qu’un vernis à ongles !

– Non m’man ! C’était ! C’était MON vernis à ongles ! Que dis-je ? La lumière de mes jours ! L’amour de ma vie ! Mais tout est fini !

Elle se remit à zapper.

– Ma fille, tu es cinglée au possible. Tu es sûre que ça va ?

– Tout baigne, sourit Kasuyane, comme si de rien n’était.

– Ça ce voit…

Elle s’éclaicit la gorge.

– Ta marraine se demandait ce qu’elle pouvait t’offrir, pour ton anniversaire…

– Si elle arrivait à me trouver mon bleu-mauve, je le lui revaudrai à vie…

Sa mère lâcha sa pile de linge et lui tira l’oreille.

– Tu es pire que quand tu ne cessais tes recheches ! C’est vraiment pénible !

– Mais m’maaaaaan !

– Tu es devenue un véritable zombie ! J’ai l’impression que tu nous fais un chagrin d’amour, c’est grave, quand même !

– Mon bleu-mauve ! pleurnicha Kasuyane.

– Écoute, recommence tes recherches, fais des nuits blanches si ça te chante, mais arrête d’errer comme une âme en peine ! Promis ! Je ne me mettrai plus jamais entre toi et un de tes rêves loufoques !



L’après-midi, Kasuyane s’étalla sur sn lit et réfléchit. Il n’y avait pas à dire, ce bleu-mauve monopolisait réellement ses pensées. Et s’interdire d’y penser n’arrangeait pas du tout le choses, car elle y pensait encore plus ainsi.

– Ô, bleu-mauve, mon bleu-mauve… Que dois-je faire ? Te chercher, ou pas ?

– Oui, cherche-le !

Kasuyane se redressa.

– Qui me parle ?

– Nous !

Elle s’avança vers son bureau.

– Mes tubes de vernis !

– Reprend tes recherches ! couina le violet. Retrouve mon frère !

– Ton… Ton frère ?

– C’est également le miem, renchérit le bleu nuit.

Kasuyane posa une main sur son front.

– J’ai pas fumé, pourtant…

– T’en fais pas, c’est juste ton inconscient qui te fait délirer pour contrer un truc grave. Une impulsion sucidaire, par exemple, dit le rouge sang avec une voix de roublard.

– Voilà qui me rassure, dit calmement Kasuyane. Me voilà mûre pour le suicide.

– C’est pour ça que tu ferais mieux de reprendre tes recherches, intervint le vert tendre d’une voix rassurante. Tu encaiserais mieux.

– Bon, je vais reprendre, alors… Et si malgrès ça vous me parlez toujours, c’est que ça va pas mieux.

– Tu as tout compris ! chantonna le rose.

– Merci, les gars !

Elle attendit une réponse, mais aucun de ses tubes ne lui répondit.

« Je vais éviter de parler de ça à ma mère… Sinon, je vais avoir droit à un allé simple chez le vétérinaire… »

Elle se resaisit. Les vernis avaient tranché. Elle retrouverait le frère de ses fidèles amis, le bleu et le violet. Elle le ferait pour eux !



Ainsi que pour sa propre santé mentale…

La suite stp, c'est cool !

Suite et fin...


Kasuyane et la recherche du bleu-mauve - Chapitre 4



Kasuyane composa son soixantième numéro. Ça faisait une journée qu’elle appellait tous les magasins de produits de beauté, en vain.

– Oui, magasin spécialisé dans les teintes de vernis à ongles, bonjour !

– Bonjour… Je suis à la recherche d’une teinte spéciale !

– Quel genre deteinte ? Nous avons les couleurs unies, les mélanges, les pailletés, les fantaisistes…

– Le bleu-mauve, vous connaissez ?

– Nous avons, en effet, plusieurs choix de bleu-mauve. Les bleux pailletés de mauve, les mauves pailletés de bleu, les mauves aux reflets bleus, les bleus aux reflets mauves…

– Je cherche un mélange du bleu et du mauve, avec des reflets bleus et mauves, suivant la lumière… Et aussi, qu’il soit pailleté d’argent… Vous avez ça ?

– Attendez, je vérifie…

Un long moment de silence suivit ces paroles.

– Vous avez de la chance, la livraison de cette teinte nous a été livrée ce matin.

Kasuyane faillit tomber dans les pommes en entendant ça.

– V… Vraiment ?

– Oui. Vous voulez passer une commande ?

– Et comment ! Je vous en commande cinq tubes !



Une semaine plus tard, Kasuyane ne tennait plus en place. Elle sautillait dans toute sa chambre.

– Tralala ! Je vais recevoir ma commande ! Je suis ruinée, mais je m’en contrefiche ! Je vais avoir ma commande !!

Elle s’arrêta pour regarder sa collection de vernis à ongles.

– Je vous remercie de m’avoir pousée !

Elle prit son bleu nuit et son violet.

– Voilà ! Je vous ai retrouvé votre frère ! En cinq exemplaires, même ! Qu’est-ce qu’on dit ?

– Merciiiii !

Elle s’approcha de sa fenêtre.

– Le facteur est passé ! cria une voix.

Kasuyane n’aurait pas réagit d’une autre manière si un éclair l’avait foudroyée.

– Merde, c’est le frangin !

– Kasu ! Tu as un colis !

– Noooooon !

Elle sortit de sa chambre à la vitesse de la lumière, en espérant arriver au colis avant son frère. Mais c’était trop tard.

Elle vit avez horreur son frère, le colis dans les bras. Il se prit les pieds dans le tapis devant l’entrée, et s’écrasa contre le paquet. Il se releva, le visagre plein de morceaux de verre et de taches bleutés aux reflets mauves.

– Mes bleu-mauve ! pleurnicha Kasuyane. T’es vraiment un empoté !

Elle regarda s’il n’y avait pas de tube rescapé. Mais le drame n’avait laissé la vie à personne.



– Repasse une commande ! supplia le bleu ciel.

Kasuyane, exaspérée, se saisit du tube et le lança par la fenêtre.

– Un autre candidat ?

– Alors comme ça, tu laisses tomber ? se plaignit le violet.

Elle le lança, lui aussi.

– Oui, et définitivement, cette fois.

Elle se tut quelques minutes.

– Les rouges à lèvres, c’est pas mal non plus… J’aimerai bien me trouver une couleur « amande »...

Trop bien !!!

Lol, j'ai beaucoup aimé ton histoire :p

merci ^^ Je suis contente que ça vous aie plu, c'était juste une ptite histoire pour me "moquer" d'une de mes amies XD

Bon, autre chose super con, j'ai fait ça hier soir...


Preuve d’amour



Et oui, je l’aime… Ô je t’aime ! Ô ! Ô ! Ô rage ô désespoir... Ah non, je me plante d’histoire, là.

Tout ça pour dire que je l’aime ! Comment la décrire ? Elle est tellement… Tellement unique ! Heureusement ! Parce qu’une, c’est déjà compliqué… Mais bon, je m’égare.

Commençons par le commencement de la fin, je vais vous la décrire de bas en haut. Au plus bas, se trouve son moral… Mais remontons un peu et nous avons ses pieds. Ô divins pieds, d’une pointure encore rare, du soixante seize, mon amour est record-girl ! Une pièce rare, un phénomène de foire et le bouc-émissaire de tout son ancien lycée et collège… Ma crainte principale concernant cette partie disproportionnée de son corps, c’est qu’elle ait les pieds froids… Pas facile à éviter du soixante seize au lit.

Et ses chevilles ! Ô merveille ! Jamais de ma vie je n’ai vu chevilles plus enflées, et sans la raison de la grossesse !

Remontons le long de ses jambes blanchâtre comme du lait ayant tourné (bon d’accord, je sais que c’est plutôt vert, mas c’était la teinte la plus proche de la réalité…) qu’elle décide de ne jamais raser, à cause de ses pensées « restons le plus naturelle possible »… (mais ça c’est ma faute, quand elle s’était maquillée, elle s’était mise tellement de poudre sur le visage que j’avais l’impression de parler à un morceau de plâtre… Donc je lui avais demandé de rester naturelle, et elle l’a prit au pied de la lettre…)

Et ses genoux… Ah ses genoux ! Ils n’ont pas vraiment rempli nombre de me fantasmes, mais plutôt nombre de mes cauchemars, mais ah ! ses genoux quand même !

Remontons encore plus et ô ! Miracle !

* Cette partie a été censurée car des termes choquants y étaient employés *

J’arrive ensuite à son large bassins, mais je ne parlerais que de ses pommes d’amour très apparentes, parce que je ne sais même pas si elle a des os dessous… Large ventre dont je n’ai encore jamais réussi à trouver le nombril !

Sa poitrine doit exister… Mais je ne l’ai pas encore repérée au milieu de tous ses bourrelets… Mais je ne perds pas espoir !

Au dessus d’un cou inexistant, se trouve son menton tenu au chaud par ses bourrelets… Et au dessus, sa moustache, qu’elle ne rasait pas pour les même raisons que ses jambes… Maudite soit ma grande gueule et ma dent contre le maquillage !

Encore au dessus de son petit groin de truie qui lui sert de nez, j’ai bien cru deviner des yeux… Sauf si j’ai confondu avec des bestioles qui vivent dans ses sourcils aussi broussailleux qu’une forêt de ronce… Mais je crois bien qu’ils étaient entre marron-kaka-d’oie et gris-merde-de-pigeon… Peut-être aurais-je la chance de vérifier un jour !

Et ses cheveux ! Ce doux amas de nœuds de marins ! Combien de fois ai-je essayé de les caresser ? Et combien de fois avons nous dû aller chercher la tronçonneuse pour arriver à dégager ma main tant elle s’était prise dans tes nœuds ? Je ne les compte même plus ! J’ai même abandonné l’idée de retrouver dans ta crinière mon auriculaire qu’on ma sectionné lors de mon dernier démêlage… Que de bons souvenirs ! Et la couleur de tes cheveux… Comme l’urine du chien que j’ai le plus détesté dans ma vie, mais en moins beau…



Tout ça pour dire : je t’aime ! Même si cette histoire n’est autre qu’une déclaration d’amour destinée à une personne totalement fictive… En espérant que personne n’est comme ça…

C'est très bien écrit !